Journées du Patrimoine Samedi 16 et Dimanche 17 Septembre 2023

L’association Les Amis du Platon vous invitent à des visites ayant pour thème  » Du château de Quintefeuille au Marais du Platon. Du patrimoine historique au patrimoine naturel. Liens et convergences. »
Les thèmes abordés seront : évolution de notre littoral, histoire maritime de Bernières, découverte du patrimoine historique et naturel berniérais entre le Château de Quintefeuille et le littoral en traversant le Marais du Platon.

Samedi 16 septembre à 15h et Dimanche 17 à 10h. Gratuit. Rendez-vous devant le Château de Quintefeuille de Bernières, rue Léopold Hettier.

RENCONTRE MAIRIE DE BERNIERES / AMIS DU PLATON

Rencontre Mairie de Bernières / Amis du Platon

Propositions, questions et demandes des adhérents

Réponses rédigées par le maire de Bernières Thomas Dupont-Federici et adressées à Christian Fleury président des Amis du Platon

Marais du Platon :

– Notre association était présente au Comité de gestion du Marais de l’Edit et du Platon du lundi 27 mars.

– Le problème du passage arrière dunaire du Platon qui reste difficile et impossible pour les personnes à mobilité réduite et les poussettes. A maintes reprises, nous avons demandé la mise en place d’un caillebotis.

– L’installation de barbelés à l’Ouest de la parcelle est dangereuse.

Remarque notée. Tu pourras l’évoquer au COGEST. Néanmoins, tu connais la position du Conservatoire du Littoral.

Le Conservatoire du Littoral préfère fermer dans le futur le chemin devant la mare du Platon et ne prévoit pas de caillebotis.

Réseaux eaux usés

– Le réseau des eaux usées entre la rue Léopold Hettier et le Platon pose des problèmes d’étanchéité notamment depuis l’installation temporaire d’une motopompe en 2021. Régulièrement des odeurs d’égout sont ressenties aux abords du ruisseau reliant les deux sites.

Guillaume Tréfoux (adjoint) sollicitera le président du Syndicat à ce sujet.

Camping

Le camping respecte-t-il les normes architecturales et paysagères imposées par l’AVAP à la population? Combien de mobil-homes sont installés? Il semblerait qu’un certain non-respect des normes n’implique pas tout le monde.

– La route bitumée entre Quintefeuille et le camping est empruntée régulièrement par des automobilistes suite à la proposition faite par les GPS pour accéder au camping.

Le camping est « très » suivi par la municipalité. Chaque demande d’autorisation d’urbanisme est suivie de près par la municipalité, le service instructeur et l’Architecte des Bâtiments de France. Il y a eu des travaux non déclarés, et plusieurs PV ont été dressés.

Pour les GPS, nous l’avons signalé à maintes reprises, notamment à Google, sans succès pour l’instant.

Plage :

– Les clapets des émissaires de l’Edit et du Platon sont défaillants et n’empêchent donc pas la mer de remonter les ruisseaux.

Les agents y vont régulièrement pour l’entretien ou la maintenance. Je leur remonterai l’info pour qu’ils y retournent.

– Propositions d’aménagement de la cale de la voie du Débarquement (au niveau d’Intermarché) : laisser le sable monter et la végétation pousser, installer des caillebotis pour les piétons sur le sable et ainsi les séparer des cyclistes, installer une barrière pour empêcher le stationnement gênant des voitures.

Pourquoi pas, c’est une idée intéressante

– Laisser la végétation pousser sur la plage à l’ouest du blockhaus pour capter le sable (en 2022 cela a été une zone de nidification du gravelot)

Cela a été fait sur une partie de la plage, à proximité du blockhaus

Inondation Marine

– La communication sur le Plan de Prévention des Risques Littoraux et sur l’avenir de notre littoral manque de clarté. Les réunions organisées en 2022 à Bernières par la DDTM et par le Dôme ont beaucoup déçu.

Je partage ton avis pour la réunion du Dôme qui a été très décevante. Pour la DDTM, j’ai pour mon part trouvé cela très clair. Pour les personnes qui n’ont pas saisi les informations, nous avons organisé deux journées de permanence pour des rdv individuels.

Marais de la Rive (au niveau de la Caline):

– Face aux risques d’inondations dues à la remontée de la nappe phréatique et/ou à la mer, peut-on étudier la reconstitution du Marais de la Rive au Sud de la départementale ?

Le propriétaire est aujourd’hui farouchement opposé à toute intervention.

Il va falloir continuer à user de pédagogie….

Plantations :

Nous sommes naturellement favorables aux plantations d’arbres dans Bernières et espérons que ces arbres s’adaptent au terrain et à notre air maritime. La plantation de Pin noir le long de la rue de Verdun n’apparait pas judicieuse. En période estivale les pins secrètent de la résine qui risquent de tacher les véhicules en stationnement. Alors que l’AVAP préconise des variétés locales, pourquoi le pin noir d’Autriche?

Pour deux raisons :

  • Reconstituer l’alignement de pins (les plants ont été volés à l’époque de leur installation… enfin ce n’est pas mieux aujourd’hui, les vols de plantation perdurent)
  • Pour leur résistance au bord de mer

Projet d’un nouveau centre bourg :

– Ce champ pourrait devenir une prairie, un parc, un bois, un lieu de maraîchage bio en lien avec les habitants et l’école.

– Aberration environnementale : au lieu de construire de nouveaux bâtiments, il faut rénover, aménager l’existant et faire preuve de sobriété.

On verra cela lors du comité consultatif.

Mais un projet privé n’est pas à la main d’une commune. Donc un projet d’agriculture ne peut pas être orienté par la collectivité. Le faire après préemption serait un gouffre financier.

Déplacements :

– On attend des transports en commun performants.

On y travaille au niveau intercommunal avec la Région pour relier Caen à Courseulles sur une navette fréquente.

– La voie partagée le long de la départementale est toujours inachevée et dangereuse

Nous travaillons à une acquisition foncière pour finaliser le tronçon entre le garage Thomas et le chemin de Quintefeuille.

– On regrette la nature (goudron imperméable) et la couleur (noire) du revêtement du Chemin de Quintefeuille.

L’enrobé est une nécessité pour supporter le passage des bennes d’ordures ménagères. Pour la couleur, c’est de l’enrobé rougissant, qui sera rouge au bout de 2 ans. (tu peux le constater sur la route juste devant l’école qui était noire, et qui est rouge aujourd’hui).

– On n’a pas vu de grandes améliorations pour les déplacements des piétons et des cyclistes dans notre commune. Les choix des emplacements des porte-vélos n’est pas toujours judicieux.

Pourtant, la piste cyclable va désormais du club de voile à la rue Léopold Hettier, et un projet de voie verte est en cours de la rue Bazin à la rue Charles de Gaulle.

Pour les porte-vélos, ils sont aux équipements publics (mairie, école, poste de secours, verger), près de la boulangerie, et aux points d’arrêts sur le littoral (Nan Red, place du 6 juin), et d’autres vont arriver.

Un nouvel élan

Avec plusieurs associations de la Côte de Nacre nous lançons un nouveau Bulletin. Il sera le fruit de thématiques diverses en lien avec la qualité de vie, l’environnement ou le patrimoine.
Pas de tabou! et surtout utile pour se forger une opinion sur ce qui se passe dans nos communes.
Le bulletin 1 Des Nouvelles de Bernières.

Pour recevoir ce bulletin par mail, écrivez nous : lesamisduplaton@orange.fr

Visites du Littoral de Bernières Dimanches 25 juillet et 8 août

Dimanches 25 juillet et 8 août 2021 15h

Les Amis du Platon vous invitent à parcourir le littoral berniérais pour observer les évolutions naturelles et celles dues à l’activité humaine. Nous essaierons d’envisager son avenir, notamment face aux événements météorologiques et au changement climatique.

Rendez-vous 15 h devant l’ancien Office de Tourisme – Gratuit – 1h30

Sable

La plage est le principal espace naturel de Bernières. Cet espace fragile joue un rôle important pour protéger notre littoral d’une éventuelle submersion marine.

Comme le sable ne reste pas toujours sur la plage mais envahit parfois notre digue et les rues avoisinantes, certains berniérais pensent « Il y a trop de sable sur la plage ». D’autres s’interrogent sur le rapport éventuel entre la hauteur de sable et le risque de submersion marine.

Pour répondre à ces questions nous avons interrogé Franck Levoy, géologue spécialiste du trait de côte, chercheur au Centre de Recherches en Environnement Côtier de Luc, professeur à l’Université de Caen.

Quel est le rôle du sable sur la plage par rapport au trait de côte ?

« Avoir du sable sur une plage est tout à fait bénéfique pour la stabilité du trait de côte globalement et des ouvrages quand il y en a. Il faut donc faire en sorte que ce sable reste sur la haute plage afin qu’elle soit altimétriquement élevée le plus souvent possible, notamment avant une période tempétueuse. Avec une plage haute, la difficulté est parfois d’empêcher le transport du sable par le vent qui peut recouvrir les infrastructures situées en arrière.  Il est possible de le bloquer d’une manière ou d’une autre, selon l’ouvrage en présence. Certains brise-vents sont efficaces comme les ganivelles; après il faut voir le contexte pour adapter les solutions.

Plus la hauteur du sable est élevée sur la haute plage, plus cela réduira  la hauteur des vagues en diminuant la hauteur de la  tranche d’eau près du rivage (en relatif par rapport à une situation antérieure). La puissance  du déferlement sera alors réduite également. En réduisant la hauteur des vagues, on réduit aussi la hauteur atteinte par la projection de l’eau du déferlement juste devant lui, ce qu’on appelle le swash. Sur la côte du Calvados, c’est souvent cet effet du swash qui arrive à franchir  les ouvrages et à induire des submersions des terrains en contre bas en arrière du trait de côte ou en cuvette.

Plus le sable est haut mieux ce sera pour atténuer l’énergie des vagues, ce qui limitera la possibilité de franchissement de la mer au-dessus des ouvrages et donc les submersions. Les stratégies de protection visent parfois à apporter du sable sur la haute plage pour dissiper l’énergie des vagues.

Le passage d’engins qui nettoient les plages a pour effet « décompacter » le sable qui est plus facilement emporté par les courants marins induits par la dynamique des vagues très près du trait de côte. Il faut mieux limiter ces actions, notamment avant des périodes tempétueuses, car cela peut contribuer à l’érosion des plages même si seule la dynamique des vagues peut aussi grandement s’en charger. Ces actions peuvent donc être un facteur aggravant »

Comment la hauteur de sable varie-t-elle ?

« La hauteur du sable sur une plage, surtout sa partie haute, varie énormément, au jour le jour, et d’autant plus lors de conditions agitées en vives eaux. Toutefois, on observe souvent des  tendances évolutives, des phases de montées ou abaissements du sable qui suivent les saisons ou les régimes de vent spécifique au site : plus de vent de Sud-Ouest à Nord-Ouest l’hiver et de Nord à Nord-Est l’été,  ce qui induira des changements de niveau des plages, mais là aussi pour la météo il y a une grande variabilité selon les années.

D’autres facteurs agissent bien sûr, la présence d’ouvrages est un facteur qui peut favoriser l’érosion ou l’engraissement des hauts de plages, cela dépend du type d’ouvrages (épi, digue) et de leur conception. La part des choses entre facteurs naturels (vents, vagues) et anthropiques n’est pas simple à faire et demande des études souvent poussées sur la base de jeux de données de très bonne qualité. Concernant le rôle de la mer, dont le niveau moyen monte sensiblement depuis que les marégraphes existent, cela peut jouer, mais sur des échelles de temps de quelques dizaines d’années, c’est très difficile de percevoir son impact, masqué par les choses évoqués précédemment. Depuis la guerre, sur 75 ans, je ne pense pas que l’on puisse faire la part des choses. L’effet de la montée de la mer sur le trait de côte se perçoit par contre sur des échelles de temps de plusieurs centaines d’années, sans ambiguïté.

La côte du Calvados reste une côte assez stable dans son ensemble pour les parties sableuses. Il y a bien sûr quelques soucis d’érosion à quelques endroits, mais rien à voir avec la Manche ouest. Plus que la mer qui monte, on soupçonne une modification du régime des vagues aussi bien côté ouest Cotentin qu’en baie de Seine qui influence fortement l’évolution des zones sableuses.

Les changements de la hauteur des fonds s’observent un peu partout et sont moins bien connus sur les parties basses des estrans (accès plus difficile). Les causes peuvent également être multiples et parfois difficiles à préciser. La encore, il faut mener des analyses locales. Nous utilisons beaucoup les données Lidar aéroportées pour faire cela depuis 10 ans. »

Conditions pour une submersion marine à Bernières

La submersion marine est un risque reconnu à Bernières mais peut-on la prévoir ?

Si la parution récente du Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) nous permet de connaître les zones exposées à ce risque, il est important de connaître dans quelles circonstances notre commune peut subir une submersion marine. Celle-ci peut survenir si un certain nombre de conditions sont réunies. Quelles sont-elles ?

1) Le moment de la marée :

Tous les Berniérais savent que la mer est haute deux fois par jour. En 1999, la tempête Lothar a frappé durement Bernières en détruisant notamment une grande partie des cabines de plage. Le vent était sûrement un des plus violents qu’ait connu Bernières, c’était une grande marée mais notre commune ne connut pas de submersion parce que la mer était basse au plus fort de la tempête …

2) Coefficient de marée :

Avec un coefficient de 90, la mer peut exceptionnellement commencer à passer au-dessus de certains ouvrages de notre littoral. En 2020, ce coefficient a été dépassé 70 jours.

3) La pression atmosphérique

La pression de l’atmosphère sur la surface de la mer entraine une variation de la hauteur importante. En cas de dépression il y a une surcote qui fut extraordinaire à Bernières lors de la tempête Xynthia en 2010.

4) La force du vent

Les vagues formées et poussées par le vent augmentent naturellement le risque de submersion.

5) La direction du vent

Les vagues suivent principalement la direction du vent. Un vent de mer va créer les vagues et augmenter le risque de submersion. Avec un vent de terre les vagues sont peu importantes au bord.

6) La hauteur de sable sur la plage

Plus le sable est haut mieux ce sera pour atténuer la hauteur et l’énergie des vagues, ce qui limitera la possibilité de franchissement de la mer au-dessus des ouvrages et donc les submersions. Les stratégies de protection visent parfois à apporter du sable sur la haute plage pour dissiper l’énergie des vagues.

7) L’efficacité des ouvrages de défense contre la Mer

Tout le littoral de Bernières est protégé par des épis, des enrochements et des digues. Notre communauté de communes en est propriétaire et les entretient. Donc une mer haute,  un coefficient de marée supérieur à 90, une très basse pression atmosphérique, un vent fort soufflant de la mer, peu de sable en haut de plage sont les conditions pour que Bernières connaisse une submersion marine. Toutes ces conditions sont prévisibles plusieurs jours à l’avance.

            Reste une inconnue : si la montée des océans est inéluctable, certains scientifiques pensent que l’amplitude des marées pourrait aussi être modifiée.

             Il faut aussi noter que comme toute la Baie de Seine, Bernières est protégé par le Cotentin  des grandes houles venues de l’Atlantique. Cette houle responsable avec la très faible pression atmosphérique de la catastrophe en Vendée lors du passage de Xynthia. Une autre grande différence avec la Vendée : les zones habitées de Bernières ne sont pas construites dans des « cuvettes » où l’eau de mer pourrait se déverser, monter à une hauteur importante et ne pas repartir. La submersion marine ne peut être que temporaire (le temps de la marée haute). Des protections temporaires des bâtiments peuvent donc  être envisagées.

            A moyen terme, la submersion marine à Bernières peut être envisagée comme un risque prévisible mais acceptable.

Visite du Littoral de Bernières

« Visite du Littoral de Bernières : Histoire, présent et avenir d’un paysage naturel »

La mer sera le fil conducteur de cette visite. Nous observerons comment la mer a façonné notre paysage. Quelles sont les activités humaines liées à notre espace maritime et avec quels impacts ?

Quel peut être l’avenir de notre littoral ?

Lors de cette visite de la plage et des marais seront évoqués la vie maritime, l’ancien port, le débarquement, le tourisme, l’urbanisme, la défense contre la mer, les éoliennes …

Dimanche 2 Août à 15h

Rendez-vous devant l’Office du Tourisme

Gratuit. Réservation obligatoire par mail ou courrier.

lesamisduplaton@orange.fr

Les Amis du Platon 220 Promenade des Français 14990 Bernières

Le Platon préservé !

Il y 8 ans se réunissaient quelques berniérais opposés à un projet de golf sur le terrain du Platon…

Jeudi 12 décembre, la vente de l’espace naturel du Platon au Conservatoire du Littoral a été validée par le conseil municipal.

Naturellement, l’association continuera à être active, notamment  pour que les Marais du Platon et de l’Edit deviennent réellement  un lieu ouvert et accessible à tous.

Merci  pour  votre soutien !

Jeudi 12 décembre 2019

Jeudi 12 décembre, délibération du Conseil Municipal de Bernières pour la cession du terrain communal du Platon au Conservatoire du Littoral. Notre association s’est toujours montrée favorable à cette acquisition. Cet espace naturel serait ainsi définitivement protégé.

Depuis 2014, l’association a  participé au processus de concertation entre la Mairie, le Conservatoire du littoral et le Département qui sera en charge de la gestion.

Cette collaboration a permis  l’élaboration d’un Projet d’Aménagement. Le Conservatoire refuse maintenant que ce projet soit adossé à l’acte de vente.  Ce refus nous interpelle quant à la volonté réelle du Conservatoire de s’investir dans ce projet d’aménagement.

Et pourtant ses représentants  ont participé à la conception de ce Projet ! Celui-ci prévoit l’aménagement des sentiers existant et la création de nouveaux chemins (voir notre publication de juin).

Depuis 2012, nous souhaitons que le Platon reste un espace naturel protégé, un lieu ouvert et accessible à chacun quelque soit  sa mobilité.

– Il ne faudrait pas que la « renaturation » souvent pratiquée sur les propriétés du Conservatoire conduise à un abandon des espaces et des chemins existants. Notre association refuse que ce patrimoine  ne devienne le jardin d’une poignée. Les Berniérais ont  toujours  circulé respectueusement sur les sentiers existants.

– Aussi nous redoutons que le littoral entre Courseulles et Bernières soit « abandonné » à la mer quand la montée des eaux deviendra problématique – un « recul stratégique » pour les spécialistes du trait de côte.  Le plus souvent le Conservatoire laisse rentrer la mer sur  ses terrains. Les changements climatiques influent sur le niveau de la mer comme sur la fréquence et la force des tempêtes augmentant d’autant le phénomène d’érosion et le risque de submersion. Ces éventuelles submersions pourraient être le prétexte à ne réaliser aucun aménagement

Les Amis du Platon ont toujours demandé que l’on puisse cheminer facilement entre Bernières et Courseulles. Une concertation entre les deux communes est indispensable pour la réalisation de cette liaison qui unirait les plages du secteur canadien « Juno Beach ».

Pour que cette liaison soit complète, nous demandons au Conservatoire d’entamer rapidement des négociations afin de devenir propriétaire d’une petite parcelle d’un terrain privé où s’effectue actuellement le cheminement côté sud. Car pour le cheminement sur la commune de Bernières, le côté sud doit être privilégié pour une meilleure protection des dunes.

Les orientations d’aménagement pour le Platon approuvées par tous les partenaires

Rappel : Le Platon est une propriété communale située entre le terrain de rugby et la mer : espace public menacé par un projet de golf en 2012. Depuis cette date, notre association agit pour que le Platon demeure un espace naturel préservé et accessible à tous. Ce terrain sera définitivement protégé en devenant la propriété du Conservatoire du Littoral qui souhaite acquérir tout l’espace entre Courseulles et Bernières situé au nord de la D514 (voir plan ci-dessous) : Les Marais de l’Edit et du Platon. La gestion sera assurée par le département.

En 2016, le Conservatoire du Littoral a présenté son projet d’acquisition au Conseil Municipal de Bernières. Depuis de nombreuses rencontres avec les différents partenaires ont eu lieu pour établir les orientations d’aménagement du Platon.

La dernière réunion s’est tenue le 26 juin 2019, en la présence notamment de M. Leportier, Maire, de Mme Durand, Conseillère Départementale, de représentants du Conservatoire, des services du Département, d’un géomètre, d’un notaire et de membres de notre association. Toutes les parties présentes ont approuvé les orientations d’aménagement présentées par le Cabinet d’Aménagement (C.A.U.E.) (Voir ci-dessous). Celles-ci seront jointes à l’acte de cession : le futur propriétaire s’engagera lors de la signature à  les respecter.

Les Amis du Platon souhaitent la réalisation rapide de tous les aménagements, notamment la « Valorisation du cheminement arrière dune » entre Bernières et Courseulles afin que le Platon devienne plus accessible.